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SEGA – Histoire, consoles emblématiques et jeux cultes

SEGA est l’un des noms les plus emblématiques de l’histoire du jeu vidéo. Connu pour ses consoles légendaires comme la Mega Drive et la Dreamcast, mais aussi pour ses franchises cultes comme Sonic the Hedgehog, Yakuza, Persona ou Total War, SEGA a marqué plusieurs générations de joueurs.
L’histoire de la firme japonaise est une véritable saga : débuts modestes, ascension fulgurante dans les années 80 et 90, puis retrait du marché des consoles au début des années 2000 pour se concentrer sur l’édition de jeux.

La Dreamcast est une console de jeux vidéo sortie en 1998 au Japon et en 1999 dans le reste du monde, développée par Sega. C’est la dernière console de la marque avant son retrait du marché hardware.

Malgré ses innovations, la Dreamcast a été un échec commercial face à la PlayStation 2 et a été abandonnée en 2001. Cependant, elle reste une console culte appréciée des fans et des collectionneurs.

La Mega Drive est une console de jeux vidéo 16 bits sortie en 1988 au Japon et en 1989/199 dans le reste du monde , développée par Sega.

La Mega Drive a été la principale concurrente de la Super Nintendo (SNES) dans les années 90 et a marqué l’âge d’or de Sega dans le jeu vidéo.

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Les débuts (1940s – 1970s) : Des machines à sous aux bornes d’arcade

SEGA trouve ses origines en 1940, lorsque des Américains basés à Hawaï fondent Service Games pour importer des machines à sous destinées aux bases militaires japonaises.
En 1951, l’entreprise s’installe définitivement au Japon et fusionne avec Rosen Enterprises en 1960. Le nom SEGA vient de l’abréviation SErvice GAmes.

À partir de là, SEGA se spécialise dans les bornes d’arcade, et sort en 1966 Periscope, un jeu électromécanique de sous-marins qui connaît un succès international. Cela marque le début de la réputation de SEGA comme pionnier de l’innovation dans le divertissement électronique.


L’ère arcade et la naissance des consoles (1970s – 1980s)

Dans les années 70, SEGA s’impose comme l’un des acteurs majeurs de l’arcade avec des hits comme Frogger, Zaxxon ou Space Harrier. Ses bornes se retrouvent dans les salles du monde entier.

En 1983, SEGA lance sa première console de salon, la SG-1000. Malgré un démarrage prometteur au Japon, elle souffre face à la Famicom (NES) de Nintendo. SEGA se relance en 1985 avec la Master System, bien accueillie en Europe et au Brésil, où elle deviendra culte, mais qui peine à s’imposer aux États-Unis face à Nintendo.


L’âge d’or – La Mega Drive et la guerre des consoles (1988 – 1995)

En 1988, SEGA sort la Mega Drive (Genesis aux USA). Avec des graphismes 16 bits et un catalogue riche, elle devient la console phare de l’entreprise.
C’est à cette époque que naît Sonic the Hedgehog (1991), la mascotte officielle de SEGA, symbole de vitesse et de modernité face à Mario de Nintendo.

La rivalité entre Nintendo et SEGA atteint son apogée : campagnes marketing agressives (“Genesis does what Nintendon’t”), exclusivités fortes et un catalogue impressionnant (Street Fighter II, Mortal Kombat, NBA Jam).
En Europe et aux États-Unis, la Mega Drive rencontre un énorme succès et marque durablement l’histoire du jeu vidéo.


Les échecs des années 90 – Saturn et Dreamcast (1995 – 2001)

Après son âge d’or, SEGA enchaîne plusieurs échecs.

  • En 1994, la Sega Saturn arrive avec une technologie puissante mais complexe, ce qui rebute les développeurs. Face à la PlayStation de Sony, elle ne parvient pas à s’imposer.
  • En 1998, SEGA lance la Dreamcast, première console de salon connectée à Internet. Innovante avec des jeux comme Shenmue, Crazy Taxi ou Jet Set Radio, elle impressionne par ses idées mais souffre d’un manque de soutien des éditeurs et de l’arrivée imminente de la PS2.

En 2001, SEGA annonce officiellement la fin de sa production de consoles, mettant fin à une ère marquée par des hauts et des bas mais aussi par des innovations qui ont marqué le secteur.


La transformation en éditeur de jeux (2001 – aujourd’hui)

Après l’arrêt de la Dreamcast, SEGA se concentre sur le développement et l’édition de jeux vidéo. L’entreprise continue de prospérer grâce à des franchises fortes :

  • Sonic the Hedgehog, toujours populaire avec de nombreux épisodes et adaptations.
  • Yakuza / Like a Dragon, une saga culte au Japon et en Occident.
  • Total War (via Creative Assembly), référence absolue en stratégie.
  • Persona (via Atlus, racheté en 2013), une série RPG devenue culte.
  • Football Manager, jeu de gestion adoré par des millions de joueurs.

SEGA continue également d’investir dans les technologies émergentes comme le cloud gaming et l’intelligence artificielle, tout en exploitant la nostalgie à travers des rééditions et mini-consoles comme la Mega Drive Mini.


SEGA aujourd’hui (2024)

  • Secteurs : Éditeur de jeux vidéo, Arcade, Pachinko
  • Franchises phares : Sonic, Yakuza, Persona, Total War, Football Manager
  • Effectifs : environ 9 000 employés

SEGA est aujourd’hui un acteur majeur du jeu vidéo. Même sans consoles, son héritage culte et sa fanbase passionnée assurent sa place dans l’industrie. Sa rivalité avec Nintendo reste légendaire et son influence continue d’inspirer l’ensemble du secteur.


Conclusion

L’histoire de SEGA est celle d’un pionnier qui a marqué l’industrie vidéoludique à travers ses consoles, ses jeux et son esprit d’innovation. De la Master System à la Dreamcast, de Sonic à Yakuza, la firme japonaise reste l’un des symboles les plus forts du jeu vidéo.
Que vous soyez joueur nostalgique, collectionneur ou amateur de jeux modernes, SEGA a laissé une empreinte indélébile dans le cœur des gamers du monde entier.

Découvrez aussi nos pages dédiées à la Mega Drive, à la Dreamcast et aux jeux SEGA cultes pour explorer plus en détail l’univers de cette légende du jeu vidéo.

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